samedi 26 février 2011

127 Heures

Un film de Danny Boyle, avec James Franco, Clémence Poésy
TITRE ORIGINAL: 127 HOURS

Sortie le 23 février 2011

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Vu le 23 février:

Le pitch: L'histoire vraie d'Aron Ralston aventurier américain qui, en 2003, lors d'une randonnée dans les canyons de l'Utah se retrouva le bras coincé par un rocher pendant 5 jours. Jusqu'à prendre une décision cruciale pour sa survie, s'amputer lui-même le bras.

Le point de vue: Il était vraiment audacieux de porter à l'écran un pitch pareil. Les premières images sont fabuleuses et très chaleureuses. Un générique super rythmé très influencé "pub", et des paysages naturels sublimes. Puis l'incident qui va mettre notre aventurier en mauvaise posture pendant tout le film. Alors oui 1h30 sur un mec qui parle tout seul devant un rocher ça pourrait paraître long. Seulement Danny Boyle a agrémenté la situation de flashbacks et autres hallucinations. Mais cela ne suffit pas à sentir un peu la longueur par moment. Jusqu'au moment fatidique, vraiment gore et qui fait mal au spectateur. On retient de ce film que ce Aron Ralston a eu une pulsion de vie inouïe pour accomplir ce qu'il a fait et surtout une force mentale à toute épreuve. Mention spéciale à James Franco qui interprète ici l'un de ses rôles les plus difficiles.

En bref: Une aventure gore et angoissante.

Note: 4/5

Au-delà

Un film de Clint Eastwood, avec Matt Damon, Cécile de France
TITRE ORIGINAL: HEREAFTER

Sortie le 19 janvier 2011

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Vu le 20 février:

Le pitch: Trois personnages à trois endroits différents du monde. Chacun à un rapport, une interrogation vis-à-vis de la mort. Il y a le médium californien, la journaliste française qui a vécu une expérience de mort imminente, et un jeune londonien qui a perdu son frère jumeau dans un accident.

Le point de vue: A travers ces trois chemins différents, Clint Eastwood entend élever une réflexion sur ce qu'il y a après la mort. Chaque personnage à une quête différente, un besoin de comprendre, un besoin de faire le deuil et un besoin d'avancer dans sa propre vie. S'il est vrai que le développement est assez édulcoré, la force sentimentale du film est assez faible. Le mélange des trois histoires parallèles rend difficile l'implication du spectateur et manque à donner un vrai dynamisme au film. Pourtant les interprétations de Matt Damon et Cécile de France sont assez justes, c'est l'intrigue qui manque. Finalement c'est typiquement le genre de film qui plait aux américains, ces réflexions sur ce qu'il y a après la vie leur sont bien plus destinés qu'à un public européen. Et peut-être aussi que Clint Eastwood sur ses vieux jours s'inquiète de l'après pour lui...

En bref: Un bon Eastwood mais pas exceptionnel.

Note 3,5

Sex Friends

Un film d'Ivan Reitman avec Natalie Portman, Ashton Kutcher, Kevin Kline
TITRE ORIGINAL: NO STRINGS ATTACHED

Sortie le 16 février 2011

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Vu le 18 février:

Le pitch: Deux connaissances de longue date, Emma et Adam, se retrouve à coucher ensemble et décide d'avoir une relation de "sex friends". Seulement les sentiments finissent forcément par arrivés...

Le point de vue: Comédie nouvelle génération où le sexe est abordé à priori sans tabou et comme point central de l'histoire. Sauf que très vite les codes de la comédie romantique habituelle reprennent le dessus, et l'enchaînement de l'histoire devient très vite convenu. Il est quand même relativement plaisant de voir Natalie Portman dans un rôle léger et à contre courant de l'image qu'elle donne habituellement d'elle même. Ashton Kutcher se cantonne au job habituel de grand dadais. Kevin Kline dans un second rôle de patriarche un peu déjanté fais sourire mais sans plus. Globalement on aurait pu attendre un peu plus de cette nouvelle comédie d'Ivan Reitman, mais il faut croire que son apogée dans la comédie est passée.

En bref: Une comédie sexuello-romantique prévisible

Note 2,5/5

mercredi 16 février 2011

Les Chemins de la Liberté

Un film de Peter Weir, avec Jim Sturgess, Colin Farell, Ed Harris, Mark Strong
TITRE ORIGINAL: THE WAY BACK

Sortie le 26 janvier 2011

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Vu le 13 février:

Le pitch: L'histoire vraie d'une poignée d'hommes échappés du goulag en 1940 qui parcourront près de 10000km à travers la Sibérie, la Mongolie et l'Himalaya pour rejoindre l'Inde.

Le point de vue: C'est le genre d'aventure humaine historique qui mérite d'être portée à l'écran, tant à la fois pour sa valeur historique que pour sa valeur humaine. Une histoire de survie plus qu'une histoire d'évasion. Une réalisation sobre et sublime, les décors naturels magnifiques sont un prétexte suffisant pour voir ce film. Mais aussi des interprétations d'acteurs intéressantes. Jim Sturgess qui prend du galon avec ce rôle de leader, pari audacieux de Peter Weir. Ed Harris qui se bonifie avec le temps. Colin Farell qui est complètement sorti du circuit hollywoodien et participe à de beaux projets depuis quelques films. Seuls regrets concernant ce film, une puissance émotionnelle un peu faiblarde, et un ancrage dans la réalité historique qui n'intervient qu'à la toute fin. On ne sait finalement que très peu ce qui aura poussé ces hommes à se battre contre la nature pour leur survie...

En bref: Une aventure humaine comme on n'en voit plus au cinéma

Note 4/5

Comment Savoir

Un film de James L. Brooks avec Reese Witherspoon, Owen Wilson, Paul Rudd, Jack Nicholson
TITRE ORIGINAL: HOW DO YOU KNOW

Sortie le 26 janvier 2011

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Vu le 8 février:

Le pitch: Une joueuse professionnelle de softball se trouve mise sur la touche. Elle s'entiche d'un autre joueur professionnel un peu rustre, mais en même temps fait la rencontre d'un jeune patron d'une grosse société mais qui fait l'objet d'une enquète pour malversation.

Le point de vue: James L. Brooks est un réalisateur assez peu prolifique mais le plus souvent en faveur d'oeuvres de qualité. Plus grande référence de son cinéma à ce jour reste le sublime Pour le pire et pour le meilleur, avec déjà Jack Nicholson. On était donc en droit de s'attendre à du haut niveau. Au final le résultat n'atteint pas les espérances, et Comment Savoir est une comédie romantique certes de qualité, mais sans grande originalité. S'aventurant sur les terres de Woody Allen avec un personnage angoissé et cynique camper par un très bon et prometteur Paul Rudd, l'histoire tourne un peu en rond par moment et Jack Nicholson fait plus office de figurant de luxe qu'autre chose. Toujours est-il que l'interprétation de Reese Witherspoon est aussi bonne, et l'emmène loin de ses rôles de blonde complètement cruche, un vrai rôle de femme.

En bref: Une comédie au potentiel sous exploité.

Note: 2,5/5

dimanche 13 février 2011

Le Discours d'un Roi

Un film de Tom Hooper, avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush

TITRE ORIGINAL: THE KING'S SPEECH

Sortie le 2 février 2011

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Vu le 6 février:

Le pitch: Dans les années 30, le combat du roi en devenir Georges VI contre son handicap de langage le bégaiement. A l'aube de la Seconde Guerre mondiale.

Le point de vue: Le Discours d'un Roi, n'est pas véritablement un film historique, mais tiens plus du biopic. Il est bien plus question du cheminement du futur roi, qui avec le soutien de sa femme et de son thérapeute/orthophoniste va vaincre son handicap. Colin Firth, souvent très bon, est ici magistral. Extrêmement convaincant dans l'interprétation de ce personnage torturé, entre colère et apitoiement. Mais par-dessus tout la volonté de vaincre. Un cheminement émouvant, une relation entre sa Majesté et son médecin tout en finesse. Helena Bonham Carter, assez présente livre pour une fois une prestation normale, loin de tous ses personnages sortis de l'univers de Tim Burton. S'il est vrai que le film n'aborde que trop peu le contexte historique, à savoir la montée en puissance d'Hitler, on le sent par implicitement. Peut-être est-ce voulu, afin de montrer la déconnexion qu'il y a entre les instances royales et les réalités politiques et sociales.

En bref: Un film plus personnel qu'historique.

Note 4,5/5

Palmarès Janvier 2011

Top du mois: THE GREEN HORNET

Bonne surprise du mois: We Are Four Lions

Flop du mois: Bébé Mode d'Emploi

Rien à déclarer

Un film de et avec Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Karin Viard, François Damiens

Sortie le 2 février 2011

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Vu le 29 janvier:

Le pitch: En 1992, à l'aube de l'ouverture des frontières au sein de l'espace européen, un douanier français et un douanier belge vont devoir faire équipe pour une expérimentation de douane volante, en dépit d'idées anti-français pour l'un, et de l'amour secret pour la soeur de ce dernier pour l'autre.

Le point de vue: Il est certain que ce nouveau film de Dany Boon était attendu au tournant. Une comédie bien française donc, mais qui cette fois semble moins s'embêter à raconté une histoire. Rien à déclarer tiens plus du film concept autour duquel s'enchaine les gags, quiproquos et autres scènes prêtant à rire à gorge déployer. D'une certaine manière Dany Boon gagne à privilégier l'humour à l'histoire. Les prestations des acteurs sont assez classiques finalement, et loin de l'effet de surprise qu'avait pu déclencher Bienvenue Chez les Ch'tis, cette nouvelle comédie se place un peu plus dans un style traditionnel pas si loin des films de Francis Veber ou Gérard Oury. Les seconds rôles et histoires secondaires agrémentent la base du film, qui serait déjà moins bien sans eux. On se prend quand même par moment à regretter une réflexion pas assez poussé sur les conséquences de l'Europe politique, mais bon c'est une comédie après tout!

En bref: Un film camembert.

Note: 3,5/5